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L’audace de Saint-François d’Assise ou les recoins secrets de la vieille ville de Jérusalem

Avant de devenir Saint François d’Assise, Giovanni di Pietro Bernardone était un fils de bonne famille, destiné à poursuivre les affaires de son père, un riche drapier d’Italie. Mais sa destinée était apparemment différente: sensible aux conditions des pauvres plus qu’à faire fructifier les affaires familiales, il finit même par donner à son père ses propres habits en place publique suite à une dispute. Se retrouvant nu, il est habillé par la cape de l’évêque d’Assise, retenue par une corde, ce que revêtent les franciscains jusqu’à nos jours. Mais son audace ne s’arrête pas là…

Alors que la 5ème croisade fait rage, François d’Assise décide de tenter l’impossible, Il s’embarque pour Saint-Jean-d’Acre, puis traverse la ligne des combats pour aller à la rencontre du Sultan Al-Malik Al-Kâmil à Damiette en Egypte en septembre 1219, dans le but d’entamer un dialogue. Les témoignages racontent que son audace et sincérité ont eu grâce aux yeux du sultan, et ont donné lieu à l’installation des franciscains en “Terre sainte” et leur présence depuis plus de 800 ans.

Mais cet esprit de rencontre ne s’arrête pas là: au cœur de la vieille ville de Jérusalem la Custodie franciscaine de Terre Sainte a ouvert en 1995 un conservatoire de musique classique de haut niveau, Le Magnificat. Les professeurs, juifs en majorité et souvent issus de l’immigration russe, y enseignent à leurs élèves, chrétiens, juifs et musulmans: une banalité peut-être pour la France… mais un défi au cœur de Jérusalem, relevé de façon magistrale.

Un grand merci a Marie-Armelle Beaulieu rédactrice en chef de “Terre Sainte Magazine” pour cette visite!

 

 

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